Le virus du Nil occidental est transmis à l’homme principalement par la piqûre d’un moustique du genre Culex, infecté après avoir piqué un oiseau porteur du virus. Ce moustique, commun en France hexagonale, pique surtout en soirée et la nuit, contrairement au moustique tigre, aedes albopictus, actif en journée.
Pas de transmission directe entre humains, ni via un moustique ayant piqué une personne infectée.
Transmission saisonnière : de mai à novembre, période d’activité des moustiques vecteurs.
Dans 80 % des cas, l’infection est asymptomatique. Lorsqu’elle est symptomatique, elle se manifeste par un syndrome pseudo-grippal (fièvre importante accompagnée de maux de tête, douleurs musculaires ou abdominales, nausées, diarrhées).
Dans de rares cas (moins de 1 %), des complications neurologiques (méningite, encéphalite) peuvent survenir. Généralement, le malade récupère spontanément, parfois avec séquelles. Mais l’infection virale peut s’avérer mortelle principalement chez les personnes âgées.
Pour évaluer l’ampleur de la circulation du virus dans le département, le CNR fait appel à la mobilisation des acteurs de terrain en santé animale et environnementale : propriétaires et vétérinaires équins, Ligue de protection des oiseaux, citoyens, parcs animaliers, OFB, ......
Voir la fiche surveillance génomique CNR
Une enquête sérologique sur les chevaux de ce département est en cours
Deux cas de fièvre à virus West Nile ont été confirmés chez des chevaux dans les Bouches-du-Rhône le 1er août 2025, signalant une reprise de la circulation virale dans le département